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Ecrire

  • : Le temps du rêve
  • : Ecrire pour dire, sortir de soi ce qui ronge et fait mal, exprimer hors de son corps ce que son corps cherche à dire. Exprimer la joie la douleur, la reconnaissance, l’amour, la vie... Si je savais dire, si je pouvais parler, si ma voix était plus forte et mes mots plus libres, alors peut- être, je n’écrirai pas. Mais ce serai un plaisir en moins, une solitude, une paix que je ne connaîtrai pas. Et mon écoute du monde serait vaine…
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Nouvelle vie

 

J’ai travaillé pendant trente ans à France telecom où j’étais fonctionnaire, j’ai donc vécu toute l’évolution de cette administration devenue en quelques années une grosse entreprise cotée en bourse. J’ai subis tous ces changements, m’adaptant à chaque étape, jusqu’au moment où il me fallut abandonner mon métier d’assistante en ressources humaines pour un métier du commercial.

Ce qui se passa ensuite, je le raconte dans mon livre.

 Si j’ai choisi la fiction pour dénoncer ce que j’ai vécu, c’est moins pour mettre de la distance avec des souvenirs pénibles que pour avoir du plaisir à l'écrire. Ce que j’aime dans cette activité que j’ai toujours pratiquée, c’est l’invention, la poésie, la fantaisie, le rêve…j’ai donc fait ce roman avec ces outils là, mais tout ce qui concerne les  descriptions des conditions de travail, les rapport avec la hiérarchie, l’organisation du travail est réel.


J'ai mis 4 ans à me décider à partir.

Partir, quitter sans regret un univers trop  âpre que l’on ne comprend plus, partir pour se retrouver, laisser tomber la pression et être là où l’on doit être, au plus près de son âme.

Juste un au revoir, le même que ceux que je lancais  chaque soir - sans attendre de réponse - aux collègues de la vacation du soir. Mais cette fois, pas de lendemain : je n’y serai plus, ni mon corps ni mon esprit. Je serai là où je dois être, dans l’écriture que j’ai mise de côté toutes ces années et qui me fait exploser la tête. Les mots viendront et diront tout. Les mots me libèreront de quelque chose si inexprimable et  m’emmèneront en voyage. J’aurai une autre vie et les heures seront des minutes, et mes journées des tourbillons d’images dont l’évocation servira de  voilures à mon imaginaire

Que regretter ? J’ai tout fait, j’ai tout risqué. Je pars sans savoir qui j’étais vraiment. Oui c’est peut être cela le regret : ne pas savoir qui je fus  pendant toutes ces années…

Bien sur, travailler c’est jouer un rôle, toujours.

Mais quand l’habit pèse trop, il faut un jour l’enlever et savoir se retrouver, dans toute sa vraie nudité, pour enfin se reconnaître et s’aimer à nouveau.

Laisser aller les choses, ne pas en avoir peur. Même si la tête tourne un peu, penser que la vraie vie  va commencer.

Un jour, j’ai refermé  la lourde porte dont j’avais rendu le pass. J’ai entendu  le déclic indiquant le verrouillage, suivi d’un lourd silence.

Je suis partie sans me retourner.

Publication

Si vous souhaitez lire les premières pages de mon roman, le télécharger ou le commander.....ciquez ici

Merci et bonne lecture  !            201012011153_w350.jpg                   

 

couverture_1ere.jpgPour lire l'interview que j'ai donné à Françoise Bachelet sur son blog de litterature  cliquez ici

 

Texte de Jean Breton

Écrire, successivement, pour soulever nos peaux, respirer, saigner, nous prendre à découvert.
Pour recoudre notre puzzle, tout en parlant de ces travaux d’aiguille sonore avec les autres.
Pour faire signe. Pour nous justifier, pour enterrer l’échec ou pour freiner, de page en page, le suicide. Pour faire le ménage onirique, par thérapeutique.
Par recherche de l’identité natale, par goût errant de l’absolu.
Pour nous enrichir et pour tout perdre.
On écrit pour toutes ces raisons mêlées.
On écrit pour toucher terre, contre le refus de l’amour, contre l’origine souillée, contre les phares béants de la mort.
Mais le pays natal, au moment où on l’accoste, se volatilise. Il s’appelait bien sûr, la solitude.
Jean Breton
L’équilibre en flamme

26 février 2016 5 26 /02 /février /2016 08:03

La dépression peut provoquer des pertes de mémoire

Vrai Si elle ne se traduit pas par des lésions cérébrales comme dans la maladie d’Alzheimer, la dépression entraîne une diminution de l’intérêt pour toute activité, ainsi qu’une diminution de la capacité d’apprendre en raison de « l’occupation » de la mémoire de travail par les soucis qui ont fait son lit (chômage, divorce…). S’ajoutent souvent perte d’appétit et perturbation du sommeil… autant de facteurs néfastes à la mémoire.

Le stress est un bon booster de mémoire
Faux Le stress a la particularité de déclencher la fabrication de certaines hormones, comme les corticoïdes, qui, en excès, favorisent la destruction des neurones et bloquent les synapses. Une étude américaine menée sur des soldats a montré que le volume de l’hippocampe, l’archiviste de notre mémoire, chute à 20 % après 40 mois de combat.

Vrai Trop d’informations à engranger en même temps peut provoquer une saturation de la mémoire de travail et des mécanismes d’enregistrement, ce qui entraîne un sentiment de découragement. Pour réussir ses examens, un étudiant a donc intérêt à fragmenter l’apprentissage pour favoriser l’assimilation et augmenter ses performances de mémorisation. Et faire des pauses de quinze minutes – marche, relaxation - entre deux activités cérébrales intenses.

On retient mieux ce qui nous intéresse
Vrai Par l’émotion positive qu’elle induit, une activité choisie favorise la motivation, donc la concentration et la mémorisation. A condition que l’élément à apprendre soit simple : sinon, la motivation pousse à augmenter la durée de l’apprentissage et peut conduire à la saturation. C’est pourquoi une activité cérébrale visant à entraîner sa mémoire doit être élaborée à la carte.

Le cannabis est nocif pour la mémoire
Vrai On sait désormais que sa consommation entraîne une forte baisse de la motivation, essentielle à l’activité cérébrale et porte aussi atteinte aux cellules de l’hippocampe. Quant à l’alcool, il reste néfaste : à 40 ans, un alcoolique présente une mémoire âgée de 70 ans !

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